Chronique d’Étienne Tremblay | Classique : Mozart-Beethoven

  Classique : Mozart-Beethoven de l’OSS

La soirée du 10 novembre a été un spectacle chaleureux pour tous. L’Orchestre symphonique de Sherbrooke nous a donné un fabuleux concert de musique classique et canadienne.

Le concert a débuté avec une symphonie de Jacques Hétu. Cette musique canadienne était dramatique et ce sentiment se répandait un peu dans tous les mouvements. Les contrastes de nuances étaient bien exagérés ce qui, selon moi, était très important pour ce genre de musique. À chaque mouvement, la musique était impressionnante et les voix se partageaient la mélodie. Nous avons vu que l’orchestre a beaucoup travaillé sur cette symphonie. Il y avait énormément d’articulations, mais surtout des accents. Le chef d’orchestre, monsieur Stéphane Laforest, m’a spécifié que cette pièce a été l’une des plus dure à diriger. Chaque mouvement de cette œuvre, même le mouvement lent, a été une réussite.

Ensuite, le concert s’est poursuivi par un concerto pour clarinette de Mozart, qui a été joué par l’invité spécial, nul autre qu’André Moisan. Dans le premier mouvement, les notes étaient très fluides dans tout l’orchestre. Cette pièce était calme et relaxante, ce qui changeait de Jacques Hétu. La mélodie du clarinettiste était très chantante et lyrique. L’accompagnement que faisait l’orchestre n’était pas trop présent, ce qui laissait une place importante pour André. Le tapis sonore était surtout mené par les violons. Ils l’ont interprété avec une belle retenue et, selon moi, c’était parfait comme cela pour bien entendre le soliste. Le mouvement plus lent était mon préféré. Je me permettais de rêver comme si je me trouvais sur une plage avec peu de vagues. J’étais dans un autre monde grâce au niveau musical. Pour faire changement, le troisième mouvement était plus rapide et dansant. Beaucoup d’articulations ont été présentes comme le staccato. Les nuances faites par l’orchestre étaient grandioses dans ce mouvement. Nous voyons que c’est sur ce point qu’il a mis l’accent. André, quant à sa façon de jouer, ajoutait de belles couleurs et maîtrisait très bien son instrument. Cette qualité de son nous a menés dans un autre univers.

Le concert a fini avec la deuxième symphonie de Beethoven. Il a composé cette œuvre alors qu’il commençait à souffrir de surdité, ce qui le poussait à avoir des pensées suicidaires. Pendant presque toute la pièce, on a pu percevoir à la fois la joie de vivre et les pensées de mort grâce aux grands contrastes que nous entendions dans chaque mouvement.  Le second mouvement était beaucoup plus détendu et paisible que les deux autres. L’orchestre a bien mis en évidence les grands contrastes. Comparativement à la première symphonie, Beethoven a décidé de faire passer la mélodie à plusieurs instruments différents, ce que l’OSS a très bien révélé. Néanmoins, nous voyions le travail effectué dans cette œuvre ainsi que dans toutes les autres.

Durant cette première rencontre avec André Moisan, j’ai tout de suite remarqué qu’il était un homme très sympathique et gentil. Dans toute sa carrière de musicien, il n’a jamais décroché et a toujours persévéré même dans les moments les plus durs. Cela fait maintenant 48 ans qu’il joue de la musique. Depuis le début, il a toujours joué pour le plaisir et ceci continue.  Chaque membre de sa famille jouait de la musique. Cela fait 17 ans qu’il fait partie de l’Orchestre symphonique de Montréal. Ce musicien au talent extraordinaire pratique environ quatre heures par jour et doit toujours rester en pleine forme pour être capable de bien performer. Il voit la musique comme un art que tout le monde devrait pratiquer, car plusieurs recherches scientifiques prouvent que la musique a des effets bénéfiques pour le cerveau et qu’elle donne des moments mémorables dans notre vie.

Stéphane Laforest a été aussi gentil et très accueillant. Il a débuté la musique étant très jeune et dirigé ses premiers concerts dès l’âge de 16 ans.  Lors de notre rencontre, il m’a expliqué les difficultés que l’orchestre a eues pour interpréter les pièces. Aussi, il m’a appris que l’orchestre reçoit les pièces peu de temps avant le concert, ce qui m’a époustouflé à cause de la magnifique représentation que nous avons eue.

En conclusion, cette expérience m’a beaucoup réjoui et appris.  Et j’ai assisté à un excellent concert de l’OSS.

Étienne Tremblay, 13 ans

 

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