Chronique de Charles Brochu Verrette | Classique : Mozart-Beethoven

Mon expérience lors du concert Classique : Mozart-Beethoven

Lorsque je suis arrivé au Centre culturel de l’UdeS, j’ai tout de suite été accueilli par Mme Zoé Achim, organisatrice du projet des jeunes chroniqueurs. Elle m’a présenté la violoniste solo de l’OSS (Orchestre symphonique de Sherbrooke) Mme Élaine Marcil. Je suis entré dans la salle Maurice-O’Bready et tous les musiciens étaient là. Chacun pratiquait individuellement les passages difficiles et même si c’était la cacophonie totale, j’avais quasiment l’impression qu’ils jouaient une vraie pièce tous ensemble! Lorsque le maestro Stéphane Laforest est entré sur scène, tout le monde s’est tu et on aurait même pu entendre une mouche voler. Ils ont commencé leur pratique générale. Tous les artistes suivaient parfaitement les indications de M. Laforest. Ils étaient tous vêtus soit d’un complet ou d’une robe noire. Dès que le chef d’orchestre baissait les bras, la salle devenait immédiatement aussi silencieuse qu’une bibliothèque! Les artistes étaient à la fois concentrés sur leur performance et sur les moindres indications de M. Laforest. Dans la première pièce, tous les violonistes avaient relativement les mêmes mouvements à faire. On aurait dit un champ de baguettes tournoyantes ici et là!

Lorsque le Concerto pour clarinette allait débuter, M. André Moisan est entré sur scène et il s’est rapidement infiltré dans le rythme de l’orchestre. Il avait probablement le meilleur talent musical que j’aie entendu de ma vie! On aurait dit Mozart lui-même! Pendant l’entracte, j’ai pu avoir une conversation avec M. Moisan! Il m’a parlé de son parcours musical et de comment il en est venu à ce qu’il est en ce moment. J’ai même eu une photo avec lui! Après l’entracte, tous les artistes s’étaient changés en civil! Même le maestro avait mis ses chaussures « Vans ».

Le soir venu, j’ai assisté au concert Classique : Mozart-Beethoven. Le résultat final était parfait. La première pièce était la Symphonie no 3 pour orchestre de chambre de Jacques Hétu, un artiste canadien! Elle était très ténébreuse, mineure. Ensuite, M. André Moisan est arrivé pour la deuxième pièce : le Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur de Mozart. Cette pièce était beaucoup plus heureuse que la première. À la fin de la pièce, M. Moisan a donné des fleurs à Mme Élaine Marcil (pour détendre l’atmosphère) et il a joué des mini-pièces pour blaguer!  La troisième oeuvre était la Symphonie no 2 en ré majeur de Beethoven et elle pouvait passer de la pointe du bonheur au plus mineur possible!

À la fin du concert, lors du cocktail, j’ai eu l’immense honneur de converser avec M. Stéphane Laforest lui-même. Il m’a tout raconté sur sa vie de chef d’orchestre et je lui ai posé toutes les questions qui me tournaient en tête. J’ai eu une photo avec lui également!

C’était une expérience inoubliable que je souhaite à tous les autres jeunes passionnés de musique. Je tiens à remercier Mme Zoé Achim pour cette excellente idée et également mon école de musique, Pianissimo, pour m’avoir choisi pour expérimenter cette « aventure ».

Charles Brochu Verrette
Sixième année

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