Les plaisirs coupables de l’opéra
Bonjour, je m’appelle Clémence et je fréquente l’école primaire du Sacré-Cœur et l’école de musique Pianissimo, à Sherbrooke. J’ai eu la chance d’assister à un concert de l’OSS : Les plaisirs coupables de l’opéra. Je vous partage les événements marquants de ma journée et le fruit de mes rencontres.
D’abord, je tiens à dire que j’ai été vraiment impressionnée par les chanteurs. Lors de la générale, les chanteurs ne démontraient pas toute la puissance de leur voix, j’imagine que c’est afin de la préserver et de ne pas se blesser tout juste avant le grand événement. C’est seulement au spectacle que je me suis rendue compte de leur puissance!
Pour bien apprendre les paroles chantées dans des langues étrangères, les chanteurs doivent « étudier » la langue en question pour bien prononcer les mots. Ils doivent aussi traduire les chants pour savoir ce qu’ils disent et pour rajouter de l’expression et des sentiments. Pour ce spectacle, puisque ce sont de grands classiques, il n’a pas été trop difficile pour eux d’apprendre les paroles et interpréter les pièces. Les chanteurs et l’orchestre ne commencent les répétitions qu’un à deux jours avant le spectacle, car ce sont de vrais professionnels. Les trois chanteurs ont d’ailleurs très bien campé leurs rôles lors de leurs prestations! Une pièce a été particulièrement appréciée du public, soit celle intitulée Largo al factotum, célèbre air connu. Je vous invite d’ailleurs à écouter cette pièce, vous allez sûrement la reconnaître.
L’opéra, c’est le mélange de plusieurs disciplines artistiques : les chanteurs, les acteurs, le metteur en scène, les musiciens, le chef d’orchestre, le librettiste, les techniciens de scène… Selon Maestro Laforest, le plus difficile dans la direction de l’orchestre est le tempo rubato, c’est-à-dire un tempo qui varie constamment selon l’inspiration des interprètes. Le chef d’orchestre suit le tempo des chanteurs et les musiciens suivent le chef qui s’ajuste au fur et à mesure de la pièce. Cela demande bien sûr une bonne capacité d’adaptation! À la suite de ma rencontre avec Maestro Laforest, j’ai retenu un conseil que j’aimerais partager avec les jeunes apprentis musiciens. Il est important de persévérer et de travailler sur les sections de partitions plus difficiles plutôt que d’interpréter la pièce entière et surtout, de recommencer et de ne pas abandonner…
Je suis sûre que ce spectacle a été très apprécié de tous les spectateurs. Le public s’est laissé bercé par ces grands airs d’opéra connus! Je remercie l’Orchestre symphonique de Sherbrooke de permettre à des jeunes passionnés de musique comme moi d’assister à leurs concerts. J’ai déjà hâte d’assister à d’autres concerts !
Clémence Vigneux, 12 ans, élève en piano à Pianissimo