Concert présenté par
Premier concert de la 80e saison de la OSS: Une soirée classique mémorable !
Le samedi 5 octobre 2019 a été pour moi une soirée que je garderai toujours dans ma mémoire. Une soirée pleine de sentiments et de mélodies qui restent encore en moi et qui m’accompagnent pendant que j’écris cette chronique.
Cette année,on souligne le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven, un des plus grands compositeurs du monde. Dans ce cadre, l’OSS sous la direction de Maestro Laforest nous a offert le Concerto pour piano n° 3 en do mineur, op. 37 interprété par le talentueux Charles Richard-Hamelin et la Symphonie no7 en la majeur, op. 2 de Ludwig van Beethoven. Maestro Laforest nous a montré aussi Celebration Overture, une pièce moderne du compositeur canadien Gary Kulesha.
La première pièce du concert était Celebration Overture composée en 1985. J’étais heureuse d’écouter une pièce moderne composée par un Canadien. Je l’ai trouvée joyeuse et très mélodique.
La deuxième pièce était le Concerto pour piano n° 3 en do mineur, op 37 de Beethoven. J’étais vraiment impressionnée par les sentiments que le pianiste Charles Richard-Hamelin nous a transmis. Je pouvais regarder ses mains qui mettaient en valeur les nuances de cette pièce complexe. J’ai pu ressentir toute la force, l’énergie et la douceur de son interprétation. Le piano était très bien synchronisé avec l’orchestre et tous les instruments partaient les mesures ensemble, sans exception.
J’ai beaucoup aimé la façon dont Maestro Laforest racontait des anecdotes ou des faits historiques liés aux pièces du concert. Par exemple,qu’au moment où Beethoven dirigeait ses concerts, vu qu’il était sourd, il finissait souvent 15 secondes après que l’orchestre ait fini de jouer. Aussi, que quand la nuance était douce, dans sa tête c’était le moment énergique, et de même quand c’était le moment énergique, pour lui c’était le moment doux. J’ai trouvé ça drôle.
L’OSS nous a offert une troisième symphonie très vibrante: Symphonie no 7 en la majeur, op. 2 qui comporte quatre mouvements. Je les ai tous aimés ! Le deuxième mouvement Allegretto est le plus connu: au début j’avais l’impression d’être dans une marche lente car la musique était douce et grave. J’ai beaucoup aimé les sons de plusieurs timbales du dernier mouvement.
Quelques heures avant le spectacle, j’ai eu la chance d’assister à la générale. À l’entracte je suis allée aux coulisses pour avoir une entrevue avec Maestro Laforest et le pianiste Charles Richard-Hamelin.
Pendant ma rencontre avec Maestro Laforest, il m’a raconté que le violon a été le premier instrument qu’il a joué et que depuis son tout jeune âge il voulait devenir chef d’orchestre comme son grand-père. Au début de sa carrière, il avait travaillé avec des jeunes « Il y a une passion, un amour pour la musique chez les jeunes et une volonté de bien faire. C’est extraordinaire! ». J’ai appris que ça fait seulement 50 ans qu’on enseigne la direction d’orchestre au Canada et qu’il y a de plus en plus de filles qui sont chefs d’orchestre.
J’ai aussi rencontré le pianiste Richard-Hamelin qui m’a raconté qu’il avait commencé à jouer le piano à l’âge de 4 ans et demi. Il a souligné que la créativité et l’innovation sont des aspects qui l’intéressent beaucoup, «Des génies comme Beethoven ou Chopin ont fait évoluer la musique de leur époque et c’est pour ça qu’on les écoute encore aujourd’hui». À part le piano, il aime beaucoup le cinéma et il m’a dit que s’il n’avait pas été pianiste, il aurait travaillé dans le métier du cinéma, derrière la caméra.
Ce que je retiens de ces deux entrevues c’est qu’ils sont de grands artistes qui ont une passion pour la musique. Ils ont commencé à jouer des instruments très tôt et, même s’ils ont accompli leurs rêves, ils continuent à travailler très fort!
P.S. J’ai eu la chance d’apporter les fleurs à la fin de la prestation du pianiste et à la fin du spectacle aussi (M. Stéphane ma serré très fort la main, c’était drôle !)
J’espère que vous avez aimé cet article et que vous lirez aussi celui de Plaisirs Coupables, de ballet.
Je vous remercie d’avoir lu ma chronique jusqu’à la fin.