Bonjour. Mon nom est Joanie Létourneau et j’étudie à l’école secondaire Le Salésien. J’ai eu l’immense chance d’assister au grand concert BMO des compositeurs français “Ravel et Debussy”. Cet article parle des pièces interprétées et de la talentueuse soliste invitée, Valérie Milot.
Je suis arrivée en début d’après-midi au Centre culturel pour assister à la générale. Malheureusement, elle a été reportée un peu plus tard, car Maestro Laforest n’a pas pu être présent à cause d’un souci de santé. L’OSS a donc dû convoquer un nouveau chef d’orchestre d’urgence qui arrivait directement de Montréal.
À mon retour, le nouveau Maestro n’était toujours pas sur place, alors Mme Milot a pris les choses en main et a commencé la répétition. Ils ont donc pratiqué, sans le Maestro, les deux danses “Danse sacrée et Danse profane”. Pour les décrire un peu, elles mettent en valeur la harpe, bien sûr, et les cordes. Il n’y avait aucun instrument à vent dans ces pièces. La Danse sacrée commençait tout en douceur avec des sons liés et pizzicatos, ce qui veut dire pincer les cordes de l’instrument pour émettre un son différent. Vint alors la harpe qui suivit la mélodie avec un son gracieux. Elle fit des gammes de haut en bas plus tard dans la pièce. Ensuite, la mélodie accélérait et la harpe fit des notes lentes répétées pour laisser place à la Danse profane. Cet air à trois temps nous a tous marqués grâce aux prouesses de Mme Milot sur son instrument. Ces pièces ont été créées à l’aide du ‘’ABA’’ c’est-à-dire une mélodie principale (A), une suite complètement différente (B) et le retour de la mélodie (A).
En parlant de la soliste, comment pourrais-je ne pas mentionner la harpe? Celle-ci était majestueuse avec l’or sur ses côtés et son bois marbré. Elle brillait sur scène. C’est une harpe de la sorte Apollonia, une des treize existantes sur Terre. Son son était riche et unique.
Le Maestro Raffi Armenian est ensuite arrivé puis tout le monde s’est levé et l’a applaudi. J’ai trouvé ça extrêmement généreux de sa part de venir directement de Montréal pour remplacer Maestro Laforest en urgence. Ils ont donc enchaîné avec “Ma mère l’Oye” de Maurice Ravel. Cette pièce magnifique à cinq mouvements fut ma préférée. Elle avait l’air de raconter une histoire. Même si celle-ci était longue, elle possédait des rebondissements. Fait cocasse: je m’étais laissée bercer par ces grandioses mélodies jusqu’à ce qu’il y aille un accent. J’ai sursauté sur ma chaise. À un moment, on pouvait entendre le cri d’un bébé oie, produit par le piccolo, une ‘’flûte miniature’’ si vous le voulez, et la flûte.
Le plus impressionnant, c’est que le Maestro Armenian a dirigé vraiment très bien, même s’il n’était pas familier avec l’orchestre. Il réglait les petits problèmes que je ne pouvais même pas apercevoir!
À la pause, j’ai pu interviewer la talentueuse soliste, Valérie Milot. J’ai appris que celle-ci joue de la harpe depuis 25 ans. Elle a commencé à suivre des cours privés à l’âge de 10 ans. Je lui ai demandé, par curiosité, combien de cordes il y avait sur cet instrument. Elle m’a répondu que ça dépendait de la sorte, mais que l’instrument avec lequel elle joue possède 47 cordes. C’est beaucoup! De plus, les pédales font des notes supplémentaires, comme les notes noires d’un piano. Elle réussit à reconnaître où placer ses doigts grâce à des couleurs sur les cordes. Par exemple, les do sont en rouge et les fa sont en noir-mauve.
En soirée, je suis allée assister au spectacle. Au début, les musiciens s’échauffaient de manières différentes. Avant le concert, une personne a avisé le public au micro de quelques imprévus tels que le virus de Maestro Laforest, le retrait d’une pièce, “Petite Suite” de Debussy, et le déplacement d’une composition. Le concert a donc débuté avec “L’après-midi d’un faune”, une pièce incroyable commençant avec un solo de flûte. S’en sont suivi les Danses. Mme Milot fit son entrée avec sa harpe. Tellement son instrument était incroyable, les gens dans la salle émirent un gros ‘’Woaaaah’’. Après nous avoir bercés par ces mélodies grandioses, elle enchaîna avec l’orchestre “Introduction et Allegro” de Maurice Ravel, une pièce tout aussi magnifique. Tout de suite après, je suis allée donner les fleurs à la harpiste avant son rappel, où elle joua en solo, sans accompagnement. Après un entracte de 20 minutes, le spectacle a repris avec “Clair de Lune”. Cette pièce originalement composée pour le piano nous a tous impressionnés par les nuances et ses mélodies. Le concert s’est clos sur “Ma mère l’Oye” pour laquelle j’ai déjà témoigné.
Ce concert était une réussite malgré toutes les péripéties qui se sont produites dans cette journée. L’orchestre, Mme Milot et Maestro Armenian ont un grand professionnalisme et je les félicite grandement.
Je tiens à remercier Annie Santarossa pour m’avoir permis d’écrire cet article. Elle a été très gentille avec moi. Merci de m’avoir lue, je vous souhaite une très bonne journée et à bientôt!
-Joanie Létourneau, Élève de 1er Secondaire
Très impressionnant Joanie!
Tu as tellement bien décrit ces concerts que tu nous donnes le goût
d’y assister. Bravo Joanie!
À lire cet article, Je regrette d’avoir manqué ce concert ! Pas par manque d’intérêt; C’est juste que je n’ai pas vu passer l’information.
Merci d’avoir lu la chronique de Joanie. Nous vous suggérons de vous abonner à notre infolettre pour ne rien manquer de nos activités (inscription sur notre page d’accueil)
Quel bel article Joanie!
J’ai assisté au concert et tu le décris à merveille!!
C’est un des beaux moments que j’ai vécu à l’OSS. J’ai pu apprécier les qualités des musiciens sous la direction de Maestro Armenian à travers la richesses des nuances.
Ravel, qui est un des plus grands orchestrateur, nous a encore prouvé son immense talent!!
Mme Milot est une harpiste de grand talent.
Merci de nous l’avoir fait découvrir.
Quelle belle soirée!!
Bravo au 1er violon qui a su relever le défi!
Prompt rétablissement à Maestro Laforêt.